Raymond Gagnon 1944 – 2013


Monsieur Raymond GAGNON est né à Hull le 3 février 1944, durant la deuxième guerre mondiale. Il est décédé le 20 novembre 2013 à midi au Centre d’hébergement de l’Hôpital général de Québec, à l’âge de 69 ans et 9 mois.

Monsieur Gagnon avait perdu sa mère quand il n’avait que 2 ans. Son père s’était remarié et avait eu 5 autres garçons : Michel, Denis, Robert, Guy et Bernard, aujourd’hui décédé. Monsieur Gagnon appréciait beaucoup ses demi-frères. Un jour, son frère Bernard est venu le visiter à Québec. Il était heureux de le voir. Cela le rendait de bonne humeur.

Raymond Gagnon se maria à 21 ans et eut un fils unique, Sylvain. Il a eu la chance de l’entendre au téléphone lui dire quelques mots deux jours avant sa mort.

Il occupait un poste de mécanicien de machinerie lourde sur des gros camions. Il travailla une grande partie de sa vie jusqu’à ce qu’un accident du travail lui brise une jambe. Il a dû se faire poser des vis dans le genou et des plaques de métal dans la jambe et les pieds. Il souffrait. Ce fut un coup dur quand il a dû cesser de travailler.

Selon les dires de son amie, Raymond Gagnon était un homme attentionné, il aimait rire, il aimait voir des amis, se promener, prendre des marches avec son chien, écouter de la musique, celle du groupe rock britannique « Les Rolling Stones », celle du group rock américain  « ZZ Top ». Mais comme il avait de la difficulté à se déplacer et qu’il n’aimait pas les foules, il n’est pas allé aux spectacles de ses musiciens préférés à Québec.

C’était un homme croyant, il croyait, il croyait en Jésus, il priait régulièrement. Lorsqu’il a su que son amie s’occuperait du repos de son corps et de son âme, il a pleuré. Il lui a dit : « Je vais prendre soin de toi après ma mort ». Parce qu’il avait été aidé, il voulait le rendre, il n’était pas ingrat. Si quelqu’un l’aidait, s’il le pouvait, il l’aidait à sa manière.

Les dernières paroles appartiennent à son amie Hélène : « Je souhaite le repos de ton âme. Merci pour ta belle amitié et pour le bon temps qu’on a eu ensemble ».

Au Centre d’hébergement de l’Hôpital Général de Québec, le 20 novembre 2013, est décédé à l’âge de 69 ans et 9 mois monsieur Raymond GAGNON, fils de feu dame Noëlla Plouffe et de feu monsieur René Gagnon, et ex-époux de madame Nicole Matte. Il demeurait à Québec.

Un service religieux en présence de ses cendres sera célébré le samedi 7 décembre à 10h30 en l’église Sacré-Cœur-de-Jésus (paroisse Saint-Sauveur), sise rue de Montmartre (coin Renaud), Québec G1K 9C1.

Monsieur Raymond GAGNON laisse dans le deuil son fils unique Sylvain Gagnon; ses demi-frères : Michel, Denis, Robert, Guy, feu Bernard; sa cousine Raymonde Monette; madame Thérèse Seguin et monsieur Théobald Gagnon, ainsi que tous les membres de leurs familles.

Il laisse aussi dans le deuil son amie madame Hélène Joly qui l’a soutenu durant les derniers mois de sa vie.

Les Gardiennes de la mémoire des personnes défuntes remercient toutes les personnes qui assisteront à la cérémonie qu’elles ont préparée à son intention.

Les personnes qui le désirent peuvent, en sa mémoire, faire un don à La Maison de Marthe, organisme qui vient en aide aux femmes en difficulté, 75 boul. Charest Est, Casier postal 55004, Québec (Québec) G1K 9A4. Tél. : 418-523-1798. www.maisondemarthe.com  Des enveloppes seront disponibles sur place.

L’organisation des funérailles a été confiée aux :

Gardiennes de la mémoire

des personnes défuntes

581-985-8555

[email protected]

 

On peut se dire au revoir plusieurs fois.

« Je sais que l’image de mes grands-parents et de mon père continue de vivre en moi. C’est une vérité psychologique bien connue : quand nous perdons un proche, une personne aimée, quelque chose de ce qu’ils nous ont apporté continue de vivre en nous et de nous inspirer. Nos morts vivent dans nos cœurs. C’est la forme d’« immortalité » la plus consolante et celle à laquelle je tiens le plus ».

Éditions Robert Laffont, Paris, 2011, p. 155.

David SERVAN-SCHREIBER. En collaboration avec Ursula Gauthier.

Images d’une vie