Mme Jeannine Michaud est née un 4 juillet, le jour de la fête des États-Unis. C’était en 1926 à Saint-Ludger dans le comté de Mégantic, qui s’appelait alors le comté de Frontenac. Sa mère Annette Lacroix et son père Léo Michaud étaient natifs de là. Ses grands-parents maternels Lacroix demeuraient à Saint-Samuel. Ils possédaient « la dernière terre au bout des montagnes, un vrai paysage suisse ». Le frère de son père, Roch Michaud, avait construit l’Hôpital de Lac Mégantic. « C’étaient des gens bien », disait-elle.
En 1937, alors qu’elle avait 11 ans, son père menuisier a décidé de s’établir en Abitibi. À cette époque, six ou sept familles du village partaient ensemble. Mme Michaud qui avait été élevée par ses grands-parents paternels Michaud jusqu’à l’âge de 6 ans ne voulait pas les quitter : « J’étais leur princesse, ils ne voulaient pas que j’y aille. Dans ce temps-là, il me manquait juste des ailes pour être un ange ». Sa tante Éliane, sa « ma tante chou » lui faisait des gâteaux, sa tante Berthe l’habillait en vert et sa tante Suzanne s’amusait avec elle. Mais son père en a décidé autrement : « A monte comme les autres. A dira pas plus tard qu’on l’a délaissée ». C’est ainsi que, elle, l’aînée de tous les petits-enfants et l’aînée de sa famille, qui allait compter 13 enfants, prit le train pour Montbrun en Abitibi.
Mme Michaud a vécu à Montbrun, y a enseigné et s’y est mariée en 1949 à l’âge de 23 ans. Elle a épousé Camille Mercier, le 16e d’une famille de 16 enfants, un gars de Montmagny que son frère avait fait monter en Abitibi pour travailler. Mais Mme Michaud n’aimait pas l’Abitibi. Sitôt après la naissance de son premier enfant Michel à Rouyn-Noranda au printemps 1950, elle est descendue à Québec avec son mari qui avait un contrat à l’Anglo-Pulp.
Jour pour jour, entre le 17 avril 1950 et le 17 avril 1955, en 5 ans, Mme Michaud a mis au monde 5 enfants et une dernière est venue en 1959. Elle a donc eu quatre garçons et deux filles : Michel (1950), Ronald (1951), Jocelyn (1952), Gilles (1954) mort en bas âge, Danielle (1955) et Marie-Josée (1959).
Mme Michaud savait qu’elle était une très belle femme. Elle déclarait fièrement : « Des 13 enfants chez nous, je suis la seule blonde aux yeux verts. Je suis le portrait de ma tante Berthe. Ma petite-fille Raphaëlle, c’est mon portrait. Ça saute une génération ».
À sa mort, elle voulait laisser un message « qui ne blesse personne ». C’est pourquoi elle a choisi ces paroles inspirées de Bossuet : « J’ai rejoint ceux que j’aimais et j’attends ceux qui m’aiment. »
À sa résidence, le 13 novembre 2013, est décédée à l’âge de 87 ans et 4 mois madame Jeannine MICHAUD, fille de feue dame Annette LACROIX et de feu monsieur Léo MICHAUD. Elle demeurait à Québec.
La famille recevra les condoléances le samedi 7 décembre à 13h30 en l’église Sacré-Cœur-de-Jésus (paroisse Saint-Sauveur), sise rue de Montmartre (coin Renaud), Québec G1K 9C1. Le service religieux en présence des cendres sera célébré à 14h00.
Madame Jeannine Michaud laisse dans le deuil ses enfants : feu Michel, Ronald, Jocelyn, feu Gilles, Danyèle, Marie-Josée; ses deux petites-filles : Raphaëlle Hamelin-Mercier et Michelle Mercier; son arrière petite-fille : Maude Lachance-Mercier, ainsi que ses frères et sœurs : Suzanne (Jim Collins), Claudette (feu Arthur Laplante), Bernard, Bertrand, Raymond (Solange) et les membres de leurs familles.
Elle laisse aussi dans le deuil le personnel et les amis et amies qu’elle a connus chez Les Petits frères des pauvres. La famille tient à remercier ces amis qui l’ont accompagnée au cours des dernières années de vie, et tout spécialement Emmanuelle Gagné et Francine Gendron des Petits frères des pauvres.
Les Gardiennes de la mémoire des personnes défuntes remercient Les Petits frères des pauvres qui ont offert d’inhumer les cendres de Madame Jeannine Michaud dans leur lot au cimetière Saint-Charles à Québec.
Les personnes qui le désirent peuvent, en sa mémoire, faire un don à La Maison de Marthe, organisme qui vient en aide aux femmes en difficulté, 75 boul. Charest Est, Casier postal 55004, Québec (Québec) G1K 9A4. Tél. : 418-523-1798. www.maisondemarthe.com Des enveloppes seront disponibles sur place.
L’organisation des funérailles a été confiée aux :
Gardiennes de la mémoire des personnes défuntes
581-985-8555
« À ceux que j’aime... et ceux qui m’aiment »
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
Laissez-moi partir,
J’ai tellement de choses à faire et à voir
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié,
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté.
Je vous remercie de l’amour que chacun m’avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seule.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue...
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
Et si vous écoutez votre coeur, vous éprouverez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absente de mon corps, présente avec Dieu.
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer,
je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement
des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse
les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit,
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là,
Je ne suis pas morte.
Inconnu