Normand Provencher 1948 – 2012


Tu n'avais que deux passions dans la vie : créer des projets et aider les autres, que ce soit l'Auberge à Val David, au Patro à Lévis ou à la St-Vincent-de-Paul à Québec. Toute ta vie, tu as vécu modestement, préférant aider ton prochain. Combien de fois t'ai-je vu sur la rue St-Jean, assis près de quelqu'un en pleurs. Tu sortais ton petit calepin et tu donnais systématiquement un numéro de téléphone d'un organisme qui viendrait en aide à qui te le demandait. C'est ce choix qui te rendait heureux et pourtant tu aurais pu faire une grande carrière radiophonique. Je me rappelle lorsque j'avais peut-être 7 ou 8 ans, notre soeur Lise m'avait assise devant la radio en me disant : « Écoute, c'est Normand qui parle… ». Tu étais intelligent, volubile, excessif jusqu'à la démesure, parfois impatient mais toujours à l'écoute, marginal pas toujours compris par nos proches, la fleur de lys tatouée sur le coeur, un homme de contraste, sociable dans ta vie publique, mais tellement solitaire dans ta vie privée. Tu étais le dernier gardien de notre mémoire familiale. Avec toi s'éteint tant d'anecdotes sur nos proches trop tôt disparus. Étrangement, alors que tu nous as quitté à quelques jours de Noël, en parlant de toi avec nos proches, je me suis rendu compte que nos plus beaux souvenirs étaient en lien avec cette fête ! Lors de notre séjour en famille à Val David, que tu avais organisé si fièrement pour nous, jamais on n'oubliera la promenade en carriole pour se rendre à la messe de minuit, ni l'aventure en raquettes aux flambeaux ! Il y avait aussi les fois où tu invitais un jeune sans famille à venir se joindre à notre fête et tous les Noëls que tu as passés à préparer des paniers ainsi qu’à récolter des toutous pour les plus démunis ! Mais le plus mémorable restera quand Éricka a découvert que le père Noël, c'était toi…Elle a tellement pleuré... On se rappellera ta générosité lors des déballages de cadeaux qui n'en finissaient plus... générosité que tu as gardée jusqu'à la fin puisque nos cadeaux de ce dernier Noël étaient là, alors que tu n'y étais plus… Tu es parti tellement vite ! Tu as oublié de nous avertir, Mireille, ta presque jumelle et moi, ta petite sœur. Sans doute pressé, ton fameux sac à dos sur l'épaule, tu es parti rejoindre tous nos parents défunts pour le fameux party de Noël qui avait lieu dans le temps à Sorel et dont tu avais la nostalgie ! Cher Normand, prisonnier de ce corps qui te faisait tellement souffrir dans les dernières années, te voilà enfin libre ! Tu nous manqueras. Veille sur nous. On t'aime grand frère. Ta soeur, Carole Provencher

À son domicile,le 23 décembre 2012 est décédé à l’âge de 64 ans et 4 mois monsieur Normand Provencher. Il demeurait à Québec.

 La famille recevra les condoléances le samedi 19 janvier 2013 de 13h00 à 14h00 en l’église Sacré-Cœur-de-Jésus (paroisse Saint-Sauveur), sise rue de Montmartre (coin Renaud), Québec G1K 9C1. Le service religieux en présence des cendres sera célébré à 14h00.

 Normand Provencher laisse dans le deuil ses frères : Jean Roch, Michel (Suzanne Bérubé), Serge (Renée Sergerie); ses sœurs : Mireille (Louis-Philippe Benson), Danielle (André Tucker) et Carole (Bobby Gauthier) ainsi que tous ses neveux et nièces, cousins et cousines. ll laisse aussi dans le deuil de nombreuses personnes de Québec à qui il a rendu service, notamment comme bénévole à la Société Saint-Vincent-de-Paul.

Les Gardiennes de la mémoire remercient toutes les personnes qui se déplaceront pour assister à la cérémonie qu’elles ont préparée à son intention.

 Les personnes qui le désirent peuvent, en sa mémoire, faire un don à La Maison de Marthe, un organisme qui vient en aide aux femmes en difficulté, 75,  boul. Charest Est, Casier postal 55004, Québec (Québec) G1K 9A4. Tél. : 418-523-1798. www.maisondemarthe.com  Des formulaires seront disponibles à l’église.

L’organisation des funérailles a été confiée aux Gardiennes de la mémoire, La mission sociale d’Harmonia

         418.614.1402

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Le souvenir

Un être humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit. C’est un immortel qui commence.

C’est pourquoi en allant confier mon fils à la terre accueillante où il dormira doucement à côté des siens, en attendant que j’aille l’y rejoindre, je ne lui dis pas adieu, je lui dis à bientôt.

Car la douleur qui me serre le coeur raffermit, à chacun de ses battements, ma certitude qu’il est impossible d’autant aimer un être et de le perdre pour toujours.

Ceux que nous avons aimés et que nous avons perdus ne sont plus où ils étaient, mais ils sont toujours et partout où nous sommes.

Cela s’appelle d’un beau mot plein de poésie et de tendresse le souvenir.

Doris Lussier

Messages de sympathie

Son souvenir restera gravé au fond de notre cœur à tout jamais. Bon courage.

- christine gravel.

Son souvenir restera gravé au fond de notre cœur à tout jamais. Bon courage.

- Roxanne Provencher & Scott Campbell

Je pense à vous. N’hésitez pas à me demander de l’aide en ces jours difficiles. En toute sympathie.

- Suzanne Bouchard et Charles-Émile Aube.