Bertrand Daniel 1943 – 2011


M. Bertrand DANIEL demeurait au 230, 3e avenue, app. 5, à Limoilou durant l’été de juillet 2010. Le 5 novembre 2011, il est décédé à l’Hôpital Saint-François d’Assise à Québec à l’âge de 67 ans et 11 mois. Il était le fils de feu dame Marie-An Caron et de feu monsieur Gérard DANIEL. Les recherches de l’Hôpital et des Gardiennes de la mémoire pour lui retrouver de la parenté ont été infructueuses. Sa logeuse pensait qu’il était mort depuis plus d’une année quand elle a été rejointe en novembre 2011.

M. Bertrand DANIEL était une personne démunie. Il avait déjà travaillé, mais pas suffisamment pour pouvoir obtenir la prestation de décès de la RRQ. Il est mort sans testament connu. On ne lui connaît aucune facture impayée, ni dettes. Il n’avait pas d’assurance-vie.

Avant les funérailles, le nouveau sacristain à l’Église Saint-Sauveur, 215, rue des Oblats où la cérémonie a eu lieu, nous a dit qu’il avait vu l’avis de décès dans le Journal de Québec et qu’il le connaissait. Il avait travaillé comme ouvrier à la petite semaine durant 25 ans sur la 3e avenue et pour différents propriétaires à Limoilou. Il faisait différents travaux dans des maisons, des blocs appartements et des maisons de chambres.

Après les funérailles, Marc F. a raconté devant les personnes présentes (trois gardiennes de la mémoire, Jean-Claude C., deux bénévoles et la fondatrice de La Maison de Marthe) ce qu’il savait de la vie de M. DANIEL. Il a rappelé qu’il travaillait avec lui et que c’était un bon ouvrier. C’était un gros fumeur qui s’était fait enlever un poumon. La dernière fois qu’il l’a vu, M. DANIEL vivait près de l’hôpital Saint-François d’Assise où il est mort. Son médecin traitant lui avait trouvé une place dans une résidence où il était confortable. Il se rappelle qu’il l’avait vu sur la galerie et qu’il était heureux de sa nouvelle résidence. Ils avaient échangé longuement durant l’après-midi. Il se rappelle que ses parents, tous les deux morts, vivaient à Montmagny.

Les funérailles ont été célébrées par Mgr Jean Picher. Elles ont été chantées par deux personnes de la paroisse Saint-Sauveur. Tout le monde a pleuré; les deux hommes aussi. Marc F. qui l’avait connu a signé le registre avec une Gardienne de la mémoire.

La cérémonie d’immersion de ses cendres a eu lieu le 30 mars 2012. Étaient présentes Caroline A. et Brigitte G., deux Gardiennes de la mémoire. Caroline A. a lu le poème Un voilier passe de William Blake.

À l’Hôpital Saint-François d’Assise, le  5 novembre 2011, est décédé à l’âge de 67 ans et 11 mois monsieur Bertrand DANIEL, fils de feu dame Marie-An Caron et de feu monsieur Gérard DANIEL. Il demeurait à Limoilou.

Une cérémonie religieuse sera célébrée à son intention en présence de ses cendres vendredi le 30 décembre 2011 à 11h00 en l’église Saint-Sauveur, 215, rue des Oblats à Québec.

Les Gardiennes de la mémoire remercient toutes les personnes qui se déplaceront pour assister à cette cérémonie. Elles remercient également le personnel de l’Hôpital Saint-François d’Assise pour les bons soins prodigués à M. Bertrand DANIEL.

Les personnes qui le désirent peuvent, en sa mémoire, faire un don à La Maison de Marthe, organisme qui vient en aide aux femmes en difficulté, 75 boul. Charest Est, Casier postal 55004, Québec (Québec) G1K 9A4. Tél. : 418-523-1798. www.maisondemarthe.com  Des enveloppes seront disponibles sur place.

L’organisation des funérailles a été confiée à Les Gardiennes de la mémoire, 418.614.1402, [email protected] en collaboration avec HARMONIA T 418.681.9797 F 418.527.1044 [email protected] harmonia.ca

Un voilier passe

Je suis debout au bord de la plage
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.
Il est la beauté et la vie. Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit : « Il est parti » Parti vers où ?
Parti de mon regard, c’est tout. 
Son mât est toujours aussi haut Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui. 
Et au moment où quelqu’un auprès de moi dit :   « Il est parti »,  il y en a d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux, s’exclament avec joie :                                                           « Le voilà ». C’est cela la mort.                                  



William Blake