Gérald L'Italien 1945 – 2021


C’est avec tristesse que nous annonçons le décès de monsieur Gérald L’Italien, survenu à Québec le 5 janvier 2021.  Il était le fils de feu madame Géraldine Dugas et de feu monsieur Roch L’Italien.  Il habitait à Québec.

Sa famille se réunira pour lui rendre hommage, en toute intimité,
lorsque la situation le permettra.

Il laisse dans le deuil ses deux fils : François (Amélie Descheneau-Guay) et Léon L’Italien (Nadine Caron); ses petits-enfants : Juliette, Émile, Antoine et Angélique, Félix et Mattéo; sa sœur Georgette ainsi que ses beaux-frères, ses neveux et nièces et ses amis(es). 

Outre ses parents Roch et Géraldine, il est parti rejoindre ses frères : Élias, Georges et Michel ainsi que ses sœurs Gynette et Carole.

 « Gérald est né sur le versant nord de la lointaine Gaspésie, « là où la terre se jette à la mer », un pays rude peuplé de Fous de Bassan et de goélettes, de morues et d’éperlans pêchés au bout du quai, de forêts et d’étoiles de mer.

 Il a grandi sur les rivages du golfe Saint-Laurent, près de ses frères et sœurs, protégés des éléments dans la maison construite par son père Roch, mécanicien de son métier, et où vivait sa mère Géraldine, enseignante et gardienne du bureau de poste. Si elle avait fait breveter son cipâte, elle aurait laissé derrière elle une fortune colossale.

 Il racontait la vie de Joseph L’Italien, son grand-père menuisier, charpentier, mais aussi gardien du phare de La Martre, tout près de Sainte-Anne-des-Monts, ayant épousé la grande Éliane Gauthier, qui eut treize enfants venus au monde dans le courage et les embruns.

 Il a connu l’exil à Ville Jacques-Cartier, aujourd’hui Longueuil, où il avait pour médecin de famille le docteur Ferron, avec ses confitures de coings et ses pilules, et fréquentait les brasseries où discutaient passionnément chaque soir les étudiants, Pierre Vallières, Michel Chartrand au sujet de la révolution québécoise.

 Il a étudié au cégep Édouard-Montpetit, où il a étudié la littérature, l’histoire et la lutte des classes, en plus de jouer au hockey sans casque et d’être rédacteur du journal Antenne, qui exprimait la sensibilité politique de la jeune génération d’après-guerre au Québec.

 Il est retourné vivre dans le Kamouraska des origines, où il a été journaliste, gentleman-farmer et co-fondateur d’un groupe d’écologie sociale qui a lutté contre les pesticides, mais aussi pour la suite du monde. Il s’est surtout illustré dans des combats pour que la forêt soit au service des intérêts du Québec plutôt qu’à ceux des multinationales. 

Il a eu deux enfants, Léon et François, et a été grand-père heureux de six petits enfants qui grandissent au soleil, aiment les feux de camp et traînent du sable dans leurs bas. Ils partageront le souvenir d’un homme de parole, de culture et de conviction, qui aimait passionnément la nature, la poésie et la politique.»  

Vos témoignages de sympathie peuvent aussi se traduire par un don au Fonds indépendantiste du Québec. Pour tout contact : https://fidq.quebec

 

Pour renseignements :
Harmonia
Téléphone : 418 681-9797

Pour l’envoi de messages de sympathie personnalisés :
[email protected]
Ne pas oublier d’indiquer le nom de la personne décédée
et nous transmettrons votre message par courriel à la famille
dans les plus brefs délais

 


Messages de sympathie

Nous sommes de tout coeur avec vous dans cette douloureuse épreuve.

- Éliane Deschênes et Gabriel Turner, Sept-Iles.

Mes pensées sont avec vous en ces moments de tristesse.

- linda litalien